If you’re going to San Francisco…THE END !

Oui, le récit de la fin de mon séjour à San Francisco. En fait, je pense que, sans vouloir le faire exprès, j’ai fait un très bon choix en envoyant ma demande de couchsurfing en dehors de San francisco (oui j’ai eu beaucoup de difficultés à trouver des hôtes en plein S.F, quoi que j’en ai trouver par la suite, mais du coup j’en avait envoyé une près Berkeley avec une réponse positive). Mais avant de partir, j’ai passé ma journée au Golden Gate Park, aussi grand que Central Park. Donc vous vous imaginez bien que j’en ai fait qu’une partie, juste la partie EST. J’ai longuement hésiter avant d’aller au Japenese Tea Garden, ce magnifique jardin japonais, qui coûte quand même 7$. Vu le prix, je me suis dit que je vais y rester un maximum de temps (car on en fait vite le tour, mais l’endroit est magique). Après, j’ai repris mon sac à dos, et c’est parti pour la East Bay.

Du coup les derniers jours à San Francisco (apart ma dernière nuit) se sont passés dans la East Bay, dans une petite ville résidentielle près de Berkeley. Kayley et son copain m’accueille hyper chaleureusement et veulent absolument m’enmener dans leur endroit préféré qui est situé en plein Berkeley.  C’est une pizzaria-bar super agréable, avec des guirlandes lumineuses autour, dans un patio agréable avec pleins d’étudiants !

Le copain de Kayley est étudiant en mathématique à Berkeley, donc je m’en vais avec lui le lendemain pour visiter le campus. Enfin, il avait cours toute la journée, du coup je visite le campus seule. Bon, c’est mon deuxième campus américain que je visite (le premier était Virginia Tech en août 2013) et Berkeley ce n’est pas rien. L’université fait partie des meilleures au niveau américaines et mondiale et est connue pour être pas mal engagé niveau politique (dans les années 60 c’est là qu’a commencer le mouvement contestataire contre la guerre du Vietnam). Alors c’est une université publique, qui reçoit des fonds de l’état, mais qui reste quand même très chère (11 000$/ an pour les habitants de Californie et 40 000$ pour les étrangers). Quand j’ai demandé à Alex, quelle était la différence entre une université publique et privée, il n’a pas trop su me répondre apart que l’une recoit de l’argent de l’état et pas l’autre. Bon j’en saurai pas plus. Mais il faut savoir qu’aux Etats Unis, il y a énormément d’aide pour les étudiants des classes populaires. En fait, énormément d’étudiants des universités américains ne payent pas de frais. Bon les riches n’ont aucun problème pour payer, par contre la question se pose pour les classes moyennes, qui ne sont « pas assez » pauvres pour bénéfinier d’exonération et pas assez riche pour pouvoir payer « cash » leurs années. Donc beaucoup empruntent et s’endettent. Pas vraiment top pour commencer serainement sa vie active.
Bref, les universités américaines sont absolument fabuleuses pour étudier, tout est fait pour l’étudiant et son confort, il y a vraiment une autre approche prof-élève. Les étudiants construisent le savoir avec le prof, et ces premiers sont aussi vraiment impliqués dans la vie de l’université. Il y a plein de clubs, de fraternités, tout est fait pour que les étudiants soient solidaires entre eux, partagent leur passion, développent leurs potentiels et un certain patriotisme universitaire (beaucoup d’étudiants portent des vetements avec le nom de leurs universités). Par contre, oui les universités américaines sont très chers. Tout est beaucoup moins chers aux USA, appart les etudes et la santé. Ils devraient augmenter le prix des MacDo, des jeans Levis, et de l’essence et rendre accessible les études sup et la santé. Vous êtes pas d’accord ?

En tout cas, encore un campus qui donne envie de faire des études. C’est vrai que quand on voit l’état de nos facs, c’est plutôt rébutoirs, bon c’est pas le même prix non plus, certes. Bref à Berkeley, le mot d’ordre c’est « ouverture sur l’internationale ». Je crois que c’est l’université américaine qui accueille le plus d’étudiants étrangers, asiatiques surtout. Incroyable ! En m’arrêtant dans un café, j’ai pu discuter avec deux francaises qui faisaient un échange universitaire avec Berkeley. Elles sont étudiantes en marketing, et aiment, adorent Berkeley. Tu m’étonnes ! Je me questionne sur le contenu exact de leurs cours.  Aussitôt pensé, aussi dit, elles commencent à critiquer le modèle de la croissance économique, et le modèle capitaliste car l’une est partie en stage au Brésil et a vu ce que voulait dire « croissance »… Non j’aime vraiment bien les gens ici 🙂

Etudiants du club à Capella sur le campus de Berkeley

Bref, je passe deux nuits chez Kayley et son copain, je leurs cuisine une ratatouille qu’ils ont adorés. En plus Kayley est végétarienne donc ça tombe vraiment bien ! C’est l’occasion pour moi d’apprendre les noms de légumes en anglais (enfin plutôt américain, car beaucoup de noms de légumes sont différents selon si c’est aux USA ou en Angleterre). J’apprends par exemple que les courgettes se disent « zucchini » et l’aïl « garlic ». That’s funny ! Le soir ils me servent du vin californien blanc et rouge et ont regarde un film très bizarre « Jesus H. Christ », en anglais bien sûr. Alors je leur demande de me mettre les sous-titres en anglais (oui en français « netflix » ne connait pas), et sincèrement sans eux j’aurai rien compris. Bref, Kayley apprend le français à l’Université et a faillit venir à Besançon pour ces études (concoïcidence folle), donc j’éspère vraiment la revoir, elle sera vraiment la bienvenue !

Je prends mon train pour San francisco, oui retour au source, pour ma dernière nuit avant de prendre mon bus pour mon Help exchange à 5h de là. Je vais chez Julian, un couchsurfeur, allemand, mais qui vit en Irlande mais qui travaille pour quelques mois sur San Francisco. Il m’envoi un message, avant mon arrivée, pour me demander si ça me dérange pas si ses copains musiciens viennent jouer de la guitare…Rien que d’avoir lu les mots « musiciens » et « guitare », j’étais hystérique. Mais ma réponse était assez soft, et j’ai dit « non ça me dérange pas, au contraire ». Tu parles j’étais super exitée. Bon arrivée devant l’appart’ de Julian, qui se situe dans un quartier super chic de S.F, j’observe les étages qui m’attendent. Je pris pour qu’il ne soit pas au dernier (soit au 15ème). Bon, il était au 10 ème, pas mal et peut faire mieux. 10 étages à monter…Et il le fait avec moi, avec le sourire, il me dit que grâce à moi il découvre pour la premiere fois ses escaliers. Bon, alors ça a du bon d’être claustrophobe.

Julian et ses amis musiciens sont hyper talentueux. Ils jouent leurs propres compos et demandent aux uns et autres ce qu’ils pensent. Mon anglais était un peu limite et étant quelque peu impressionnés, je répondais tout le temps « wahou ». Bon chacun avait sa guitare à la main, chacun à son tour jouait et chantait, leurs regards se posaient petit à petit vers moi…donc je sentais le coup venir. Donc oui, j’ai eu le grand honneur de jouer et chanter sur une superbe guitare acoustique, des chansons françaises à San Francisco dans un superbe appart’ entouré de gens supers. Quoi de mieux pour finir mon séjour ?

Vue depuis l’appart à Julian. J’ai pas monté tout ces étages pour rien !

Par contre le lendemain était plus folklorique. Julian s’en va de son appart’ assez tôt et me dit que je peux partir quand je veux, que je peux prendre mon petit dej et me servir. Cool ! Donc je mange des sushis au petit dej’ avec des bagels. Pourquoi pas ? Et voulant prendre du beurre dans le frigo, je casse la poignet. Folklorique oui c’est le mot pour désigner cette journée. Donc je laisse un mot à Julian en m’excusant mille fois. Ensuite j’attends un taxi pour rejoindre mon bus. Pas de taxi. Enfin si pleins de taxi mais tous complet. Blague ? On est jeudi les gars, il devrait avoir des taxis de libre ! Non rien. Donc par je ne sais pas quelle miracle, un gars me propose de m’enmener. Trop sympa, trop sympa. Sauf que par ma faute, il me dépose au début de la rue où se situe mon bus. Et n’oublions pas que je suis aux USA, donc pour rejoindre la fin de la rue j’en ai pour minimum 45 min de marche. J’essaye de trouver un taxi mais en vain. Du coup, j’avais tellement peur de rater mon bus, que j’ai battu tout les records. 15 kg sur le dos, 5kg sur les épaules, 45 min de marche, 25°C dehors, let’s go (j’attends vraiment mon nom dans le Guiness des Records). Je sais absoluement pas comment j’ai fait en tout cas en 30 min c’était bouclé. Un bel aurevoir à San Francisco, que je retrouve en Avril pour prendre mon train pour ma traversée. Adios ! Direction la Sierra Nevada pour 2 semaines de bénévolat …